10 ans après – Cancer poumon

10 ans après

10 ans après

Nous y voilà, 10 ans après la fin des traitements. Il y a tout juste dix ans aujourd’hui (3652 jours), ce lundi 26 novembre 2012, je rentrais à nouveau à l’hôpital. J’allais y subir une troisième intervention en 5 mois (138 jours) sur mon poumon droit. Cette fois au réveil, il ne me resterait plus que le poumon gauche (le plus petit).

Données à 10 ans

Sur ce tableau provenant de l’ Institut national du cancer (voir légende tableau), on peut entre autres voir les données par types. Pour mon cas adénocarcinome (surligné en vert), pour les cas diagnostiqués de 1989 à 2015, à 10 ans il ne resterait que 4,9 (5) vivants. Il faut toutefois prendre ce nombre avec des pincettes. Seules les données de 19 à 22 départements selon le cancer ont été étudié.

Tableau Survie 10 ans
Ce tableau est extrait du document suivant : Uhry Z, Dantony E, Roche L, Fauvernier M, Lecoffre C, Lafay L et al. Survie des personnes atteintes de cancer en France métropolitaine 1989-2018 – Matériel et méthodes. Boulogne-Billancourt : Institut national du cancer,
septembre 2020, 52 p. Disponible à partir des URL : https://www.e-cancer.fr/ et https://www.santepubliquefrance.fr

Plus généralement comme indiqué sur cette page de l’institut national du cancer, nous pouvons lire ceci :

Survie nette standardisée sur l’âge à 5 ans : 17 % (16 % chez l’homme, 20 % chez la femme) ; à 10 ans : 10 % (9 % chez l’homme, 13 % chez la femme)

On peut se poser des questions

Aujourd’hui je fais donc officiellement partie des 9% d’hommes encore en vie, une dizaine d’années après leur cancer du poumon. Depuis ce mois de mai 2012, cette maladie m’aura fait me poser beaucoup de questions. Des questions sur la maladie elle-même, j’en ai parlé tout au long de mes différentes publications. Une autre question s’est faite plus présente au fil de ces années de rémission. Ce cancer est la première cause de décès par cancer en France. Il y a donc souvent des frères ou sœurs de combat, parfois très proches dans les réseaux ou même en dehors, qui ne parviennent pas à vaincre leur maladie. Cela fait mal et plus encore quand comme moi l’on appartient à la famille des hypersensibles.

Cette question qui arrive chaque fois dans ce cas :

Pourquoi eux et pas moi ?

Je n’ai jamais pensé moins mériter continuer à vivre que qui que se soit d’autre. Par contre je me suis demandé qu’elles étaient toutes les conditions qui pouvaient faire la différence. Chacun aura sa propre réponse. J’ai la mienne qui est plus basée sur mes croyances spirituelles que sur des vérités médicales.

Retour vers mon évolution spirituelle

J’aurais l’occasion pour ceux que cela intéresse, d’aborder ce sujet plus en détails dans les pages « Spiritualité, religions, développement personnel ». J’ai de plus en plus envie de partager et ressens même presque comme un besoin de dire ma vérité, non immuable, sur ma compréhension de ce qu’est la vie.

Pour faire simple c’est le cancer qui m’a ramené vers le coté spirituel de la vie. Mais déjà bien avant d’avoir lu « La vie après la vie » de Raymond Moody vers le milieu des années 70, c’était une évidence pour moi que la mort n’existe pas à l’inverse de la réincarnation. Bon je reviendrais peut-être plus tard pour donner ma réponse à la question « Pourquoi eux et pas moi ? », mais ce serait encore trop long pour le moment.

Je suis si long à écrire assailli continuellement par des pensées que nous sommes déjà le 27. Il est 08 heures 40 min et comme ces deux dernières semaines, je n’ai pas dormi de la nuit. Je suis fatigué.

1 Commentaire

  1. Laurent
    29 novembre 2022

    Être heureux de survivre au cancer, OUI, mais ce n’est pas toujours aussi facile que tout le monde pourrait le croire. https://nospensees.fr/survivre-au-cancer-que-se-passe-t-il-ensuite/

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