10 ans après – Cancer poumon

10 ans après

Me revoilou

Coucou comme Michel Polnareff en 1978.

Nous sommes toujours en 2022, il est maintenant 14 heures 30 min et je viens d’avaler mon café / croissant, après six heures de sommeil sur mon canapé. Décalé moi ? Si vous saviez qu’à 3 heures du matin, je mangeais seul une raclette dans ma cuisine.

Pourquoi eux et pas moi ?

Je reviens donc sur cette question pour vous dire ce que j’en pense. Je sais que je ne suis pas le seul parmi les patients en rémission à avoir eu cette pensée. Un peu comme si l’on culpabilisait presque d’être soi-même encore en vie. Alors qu’est-ce qui fait la différence ? Après tout, vues les statistiques n’avons-nous pas nous aussi, plus de probabilités d’être du coté de ceux qui s’en vont ?

Combinaison multifactorielle ?

  • D’abord le stade d’évolution de la maladie au moment du diagnostic a sans aucun doute une grande importance. C’est vrai, mais pourquoi suivant les cas l’on découvre la maladie à un stade précoce ou avancé ? Et que penser des stades 4 qui guérissent ?
  • Les compétences et la qualité de l’équipe médicale et du lieu où l’on sera soigné. Pour ma part j’ai choisie ma pneumo-oncologue en fonction de la renommée de l’hôpital dans le domaine de la chirurgie pulmonaire. Pourtant je ne savais pas à ce moment que c’est ainsi que mon cancer serait traité. Le hasard ?
  • Si le tabac est peut-être la cause principale de votre cancer, avez-vous réussi à dire stop à la cigarette ?
  • D’autres causes telles l’amiante, le radon, la tristesse* menant à la dépression peuvent avoir une responsabilité dans votre maladie. Que se soit d’ailleurs en complément du tabac ou non. Que faites-vous ou avez-vous fait pour que cela n’ait plus d’incidence sur votre santé ?
  • Qui êtes-vous ? Êtes-vous celui qui voit le verre à moitié vide ou à moitié plein ? Comment voyez-vous ces données de taux de survie à 5 et à 10 ans ? Avez-vous foi en vous et votre capacité d’être de ceux qui restent en vie ?

* Vous avez certainement déjà entendu dire qu’en médecine traditionnelle chinoise, le poumon est relié à l’émotion de la tristesse.

10 ans il n’y a pas de hasard

Survivant 10 ansFinalement je ne crois pas au hasard. Il y a quelque chose de bien plus grand et le but de notre vie (de nos vies) est d’expérimenter la vie dans tout ses aspects, pour faire croitre notre connaissance de nous-même, des autres et de la totalité de ce plus grand qui nous uni tous en un.

Pour ceux qui ne croient pas que la vie puisse continuer sous une autre forme après la mort de notre corps physique, c’est votre droit. C’est votre vérité du moment.
Je ne détiens pas la vérité, mais uniquement ma vérité à l’instant présent.

Oui je crois que nous avons choisi d’avoir ce cancer avant même de naitre dans cette vie. Nous avons tant à tirer de cette expérience. Les malades disent souvent que le cancer les a fait grandir et évoluer dans leur façon de voir la vie. Et puis cette expérience en est aussi une pour tous ceux qui nous entourent.

Il n’y a pas de moins ou plus fort entre celui qui meurt d’une maladie et celui qui parvient à la vaincre. Il n’y a qu’un choix différent dans l’expérience que l’on a souhaité vivre.

Non sans peine je suis arrivé à cet objectif d’atteindre les 10 ans après le cancer.

1 Commentaire

  1. Laurent
    29 novembre 2022

    Être heureux de survivre au cancer, OUI, mais ce n’est pas toujours aussi facile que tout le monde pourrait le croire. https://nospensees.fr/survivre-au-cancer-que-se-passe-t-il-ensuite/

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