La musique est ma plus fidèle compagne. Elle était déjà présente avant que je ne pousse mon premier cri. Le premier rythme que j’ai entendu est celui de mon cœur accompagné par celui de ma mère. Un rythme qui bat au fil des émotions. L’émotion est capable de donner le rythme et le rythme capable de donner l’émotion, voilà ce qu’est la musique.
Quand j’étais jeune et qu’un style musical ou un morceau ne me plaisait pas, je disais (et le pensais) « c’est de la merde ». Aujourd’hui il peut m’arriver encore de le dire, mais je ne le pense plus. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise musique, il y a juste celle que l’on aime et celle que l’on n’aime pas.
Entendu avant de naitre
Bien entendu je ne me souviens pas consciemment de ce que j’ai pu entendre à cette époque, mais nul doute que cela a eu un impact. Ma source ne peut être plus sûr puisque c’est ma mère elle-même qui me l’a dit. Elle était fan d’Opéra, de musique classique et en particulier des valses de Johann Strauss et Johann Strauss II. Elle était aussi fan de Sheila. N’ayant pas la télévision et ne travaillant pas, elle écoutait beaucoup de musique pendant sa grossesse. Chose bizarre, même si je reconnais les prouesses vocales des chanteurs et chanteuses d’opéras, pour moi cela ne passe pas. J’ai certainement trop entendue La Traviata. Il va s’en le dire qu’une fois né, j’ai entendu cela des centaines de fois.
Je suis un musicophile
Pourquoi utiliser cet adjectif plutôt que mélomane ? Parce que la définition de mélomane dit que la personne aime la musique, spécialement classique. Ce n’est pas mon cas. Je peux écouter et aimer n’importe quel genre musical. Même du rap si les paroles ne sont pas haineuses. J’ai plus de mal avec certains styles comme par exemple le bal musette et j’ai comme tout le monde mes préférences.
Totalement hard rockeur à l’adolescence, j’ai ensuite écouté beaucoup de genres différents. Au final je dirais avoir une petite préférence pour le rock progressif et le blues. Je peux tout de même préférer un morceau classique, reggae ou autre à un morceau progressif. Mis à part quelques artistes français, j’ai surtout écouté de la musique anglophone. Ayant un niveau d’anglais limité, je ne me suis intéressé au chant que comme un instrument. C’est peut-être un peu dommage car du coup, j’ai peut-être aimé des morceaux que j’aurais détestés si j’avais traduit les textes.
Fan de
Alice Cooper
Je ne vais pas vous dire de qui je suis fan car si je commence, je risque de ne plus arriver à m’arrêter. Je suis resté très style années 70. Bon aller je vous en donne trois quand même. Le premier c’est Alice Cooper, le groupe original. Même si Alice a fait de belles choses, surtout juste après leur séparation, rien n’égale ce qu’a fait le groupe des débuts ensembles. J’ai vu Alice Cooper à l’hippodrome de Pantin le 6 février 1982. C’était un bon concert, mais je regrette vraiment d’avoir été un peu trop jeune pour voir la formation originale.
Led Zeppelin
Ensuite il y a Led Zeppelin. Là c’est vraiment particulier pour moi. C’est mon meilleur souvenir de concert car c’est aussi le souvenir d’une semaine inoubliable en Angleterre avec mon super copain (ami) Daniel. Se retrouver 3 mois avant mes 18 ans, avec lui le 11 août 1979 au festival de Knebworth pour voir mon groupe préféré est gravé dans ma mémoire. Je me sens d’autant plus chanceux que 13 mois après le groupe n’existait plus suite à la mort de son batteur John Bonham.
Rory Gallagher
J’adore le guitariste, j’aime le chanteur et j’aurais vraiment aimé connaitre l’homme. Je regretterais toujours de ne pas avoir été le voir en concert. Avec J. J. Cale et Neil Young, Rory est le guitariste qui m’a permis d’apprendre à jouer de la guitare en jouant sur ses disques.
Neil Young
Il ne peut pas ne pas être dans cette liste. J’ai vu Neil Young 2 fois en concert, le jeudi 16 septembre 1982 pour un concert en plein air dans l’île St Germain à Paris. Et la deuxième fois le vendredi 29 mai 1987 pour un concert prévu au POPB Paris, mais qui finalement aura lieu au Palais des Sports, porte de Versailles à Paris.
Image du concert de la veille le 28 mai 1987 à Brussels.
Je pourrais ajouter Genesis période Peter Gabriel, Yes, Rush, Patti Smith, Pink Floyd, Clapton, Beatles, Who, Golden Earring, Mountain et tant d’autres que ce soit dans ce genre musical ou d’autres.
Je suis aussi musicien (amateur)
Le premier instrument que j’ai eu entre les mains est une guitare, tiens comme c’est bizarre. Elle appartenait à mon père, mais je n’ai jamais eu le souvenir de l’avoir vu et entendu en jouer. Je n’ai même pas souvenir de guitare à la maison, si l’on ne compte pas les miennes arrivées bien plus tard. Mon père a donc dû s’essayer à la guitare. Il jouait pas mal de l’harmonica, mais juste à la maison pour son plaisir et vraiment très peu souvent. Sur le tard une fois à la retraite il s’est acheté un accordéon diatonique et a pris des cours dans une association, Les Nociers d’Athée (dans le 53) pendant quelques temps.
Sa mère, ma grand mère paternelle donc, était d’une famille assez aisée et elle avait appris le piano dans sa jeunesse. Mon père m’a dit qu’elle donnait des cours de piano à la maison quand il était enfant. Je n’ai jamais connu un piano chez mes grands parents et n’ai jamais eu le plaisir de l’entendre jouer. Toujours d’après mon père, sa sœur chantait très bien. Suffisamment bien pour chanter seule l’Ave Maria à l’église. C’est certainement pour cela que mon père adorait cette chanson.
Voila tout ce que je sais d’éventuels gênes musicaux qui auraient m’être transmis par mes ancêtres.
La guitare
J’ai commencé à jouer de la guitare à 16 ans en décembre 1977, avec une guitare électrique sans marque offerte par mes parents pour Noël. Un mois après ils m’offraient un ampli M3 Studio 30. Cela fait donc au moment ou j’écris ces lignes pas loin de 47 ans que j’en joue. Avec toutes ces années de pratique et un autre état d’esprit, j’aurais certainement pu devenir assez bon ou en tout cas bien meilleur que je ne le suis aujourd’hui. En musique comme dans les autres domaines, je n’ai jamais réussi à faire les choses sans plaisir. Ne trouvant pas le plaisir dans l’apprentissage, je n’ai pris que 5 ou 6 heures de cours vers 1980. J’ai appris si l’on peut dire, en prenant du plaisir à essayer de jouer sur les disques que j’écoutais.
Que cela soit seul ou en groupe je n’ai jamais fait un prestation publique (spectacle) à la guitare. Mon expérience se limite à des répétitions avec le groupe que nous avions créé entre copains d’enfance et quelques rencontres avec d’autres musiciens dans une association.
La bombarde
C’est mon cousin Gilles vers la fin des années 1990, qui m’a fait essayer la bombarde lorsqu’ il est venu habiter lui aussi en Mayenne. Même si je n’en écoutais pas encore alors, j’ai toujours aimé les sonorités de la musique celtique et donc bretonne aussi. Ma première fois en public ce fut pour quelques notes avec la chorale de Chemazé. C’était en première partie de la pièce de théâtre Vol 237, interprétée par la troupe Arlequin théâtre.
Avec les libellules
Ensuite j’ai su que l’association Les libellules de St Berthevin (53) recherchait des musiciens pour leur groupe de dance folklorique bretonne. Nous y sommes aller avec mon cousin Gilles, puis sa fille Virginie c’est jointe au groupe. J’y suis resté environ une année et suis parti à cause de divergences de point de vue avec mon cousin. Je n’ai fait que les deux prestations qu’il y avait eu durant cette période. La fête du Gué d’Orger 2001 à Laval et la fête de la musique le 23 juin 2001 à St Berthevin. En 2002 ils sont devenus le groupe folklorique Avel Kuzh Heol.
Avec le Bagad Men Glaz
Après avoir quitté Les libellules je me suis retrouvé seul avec ma bombarde. Ce n’est pas le genre d’instrument facile et intéressant à jouer seul. Avec Gilles ont jouait souvent ensemble là où je vis, mais qui n’était encore alors qu’une ancienne étable. C’était fini et cela me manquait. J’avais pris goût à la bombarde, au milieu associatif et aux prestations en public. J’ai alors recherché ce qui existait au plus proche de chez moi. J’ai trouvé et intégré le Bagad Men Glaz à 1 heure de route de chez moi. Je ne vous en dis pas plus ici car les années passées dans la Kevrenn d’Anjou méritent bien une voir plusieurs pages de ce site internet.
La MAO
Trois ans après mon départ du Bagad Men Glaz, on découvre le 20 avril 2012 mon cancer du poumon. Au final cette maladie me coûtera après ma troisième opération, mon poumon droit le 26 novembre. Avec un poumon en moins, l’espoir de rejouer de la bombarde en groupe s’envole.
Heureusement il me reste la guitare. Je n’ai jamais eu un gros niveau et le cancer + la neuropathie périphérique qui en résulte n’aident pas à progresser. Tans pis, le rêve de devenir une star c’est effacé en même temps que l’adolescence.
Cette année 2024 ouvre pour moi l’ère de la MAO (Musique Assistée par Ordinateur). Un domaine que je ne connais pas et où j’aurais beaucoup de chose à apprendre et à partager.
Le vous dis tout sur cette page.