Déjà 10 mois depuis ma pneumectomie

Aujourd’hui, je dirai que ça va, mais je n’aime vraiment pas ce temps gris et humide qui s’installe.
Avec ce temps, les douleurs sont multipliées et la respiration est un peu ou beaucoup plus difficile. Déjà 10 mois depuis la dernière opération et je ne peux pratiquement rien faire. C’est à peine si je tiens debout entre une et deux heures sans m’assoir ou m’allonger.
Je n’ai même pas pu profiter du beau ciel de cet été pour m’évader un peu ! 🙁
Ah, si j’avais pu me téléporter une journée avec une chaise longue sur une belle plage pas trop surpeuplée. Sentir ces odeurs si spécifiques de l’iode et du sable chaud, sentir le soleil sur ma peau et particulièrement sur mon torse nu. Ce torse que j’ai osé montrer ici en photo, mais que je n’ai jamais osé mettre à l’air cet été quand il faisait très chaud et ce, même dans mon propre jardin.
D’un coup, cet été je me suis rendu compte que j’avais peur du regard des autres ou plus précisément, je me sentais coupable de montrer alors que l’on ne me l’avait pas demandé. Ai-je le droit de gâcher le paysage ? Aurais-je le courage de retourner un jour à la piscine ?

Pas la peine de se tourmenter avec ces questions car avec le froid qui arrive, il n’est plus question de se mettre torse nu. Tout habillé et tant que je ne grimace pas de douleur, j’arrive à donner le change. Je pense passer pour quelqu’un de « normal ».

Je garde le moral, mais il est vrai que je m’interroge… Le temps passe et les améliorations sont minimes.
Je vais peut être devoir m’habituer à vivre comme ça, au ralenti.

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